Le Stade Brestois a dominé nettement le FC Metz. C’est incontestable. Le score de 4-1 paraissait même léger à l’heure de jeu mais lentement, Brest a ralenti. La facilité de certains puis le triple changement avec des entrants à côté de leur sujet ont coûté deux buts et ont failli remettre en cause un succès qui ne souffrait pourtant d’aucune discussion. Heureusement, Brest s’impose 4-3 mais le signal d’alerte est à prendre au sérieux.
Tout avait mal commencé dans ce match avec l’ancien Brestois, Ismaël Traoré qui avait eu tout le temps pour rependre un corner et tromper Bizot (6e). L’avance messine ne dure guère longtemps, et sur un corner de Del Castillo, dévié par Candé, Chardonnet remet les deux équipes à égalité (12e).
Quelques « trous » sont à signaler dans l’arrière-garde finistérienne à cause notamment de Mikautadze qui sème Chardonnet, élimine Bizot mais sa frappe est renvoyée par Brassier, revenu sur sa ligne (18e).
Heureusement, le rouleau compresseur brestois se met en route. Après des frappes de Mounié (27e) et Del Castillo (29e), Brest passe devant sur une splendide action collective. Lees Melou fait un long centre au second poteau pour Del Castillo qui remet instantanément de l’intérieur du pied pour Doumbia qui ne laisse aucune chance à Oukidja (30e).
Le SB29 se régale et après un relai avec Lala, Satriano délivre un petit centre en rupture pour Mounié qui reprend de la tête dans la direction du centre ce qui prend le portier lorrain à contre-pied (38e).
Air Mounié passe tout près du doublé au terme d’une nouvelle belle action collective mais sa tête est trop axiale (45e) puis Oukidja soit s’employer pour repousser un tir puissant de Lala (45+2).
Il n’y a pas grand chose à signaler en seconde période jusqu’à ce corner de Del Castillo très bien repris de la tête par Satriano qui offre trois buts d’avance aux Finistériens (60e).
L’Uruguayen est aussi tout proche du doublé sur une belle ouverture de Lees-Melou mais il semble trop sur de sa volée du droit qui passe finalement juste à côté (66e).
Brest ronronne et joue un peu trop facilement et alors que Magnetti, Camara et Le Douaron prennent la place de Martin, Doumbia et Satriano (69e), cinq minutes après, Del Castillo manque une passe offensive. Traoré relance vite et trouvé Arthur Atta. Camara regarde le Messin progresser. Il transperce le camp brestois et sert Mikautadze qui croise bien pour réduire la marque (74e). De quoi provoquer la colère de Bizot qui avait déjà sauvé juste avant face à Diallo (43e).
Le portier néerlandais ne va pas décolérer car c’est au tour de Chardonnet de faire une grosse bêtise : il manque sa passe latérale pour Brassier ce dont profite Sabaly. Bizot repousse une fois mais Mikautadze a bien suivi et ramène Metz à un but (80e).
Les joueurs d’Eric Roy serrent les rangs en fin de rencontre alors qu’un quart d’heure plus tôt, on se demandait s’ils allaient mettre un 5e ou un 6e but. Il s’imposent finalement 4-3 mais ce dernier quart d’heure est une leçon d’humilité à prendre pour tout le groupe.
Même face aux équipes les plus mal classées de L1, et même avec trois buts d’avance, le Stade Brestois n’a pas les moyens de se moquer du football et de l’opposition en relâchant ses efforts.
Il y a eu de la facilité, une ola du public, des attitudes qui ne ressemblent pas au Stade Brestois qui peut-être heureux que cette alerte n’empêche pas l’équipe de récolter trois points qui sont tout de même largement mérités.
Au classement, l’affaire est très belle avec les nuls de Lens et Nice et le revers de Marseille, le SB29 s’assure de plus en plus de sa présence dans le Top 6, voire dans le Top 5.
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