Le Stade Brestois a livré l’une des ses meilleures entames de matchs depuis des années. Une pressing étouffant comme aux plus belles heures, une équipe rennaise en souffrance. Un seul petit but en récompense mais alors qu’on s’orientait vers une soirée idyllique, Lala a commis deux erreurs qui ont coulé Brest et fait revenir Rennes d’entre les morts.
C’était un début de match fou, le Stade Brestois piquait de tous les côtés, des montées de Baldé, Mboup, Del Castillo avec un étincelant Doumbia à la baguette. Il y a eu ce but qui récompensait modestement la domination brestoise sur ces vingt premières minutes. Baldé a bien exploité le service de Doumbia pour tromper Samba d’une frappe puissante à ras-de-terre (21e).
Ensuite, il y a eu cette minute d’absence de Lala qui coute deux buts. Dans un premier temps, il manque sa passe vers Coudert, Al-Tamari en profite et sert en retrait Lepaul qui égalise (24e).
Une poignée de secondes après, Lala manque sa passe, cette fois vers Chardonnet, et Al-Tamari s’en va battre Coudert de près (25e).
Le match s’est joué là. Brest ne s’en relèvera pas, le dernier but de Méïté relève de l’anecdote (87e) car la seconde période a été très décevante des deux cotés.
Brest aura donc perdu contre un adversaire qui ne l’a jamais vraiment dominé et qui était même en dessous du niveau de la mer avant que Lala ne leur offre ces deux buts. S’il faut garder quelque chose de cette rencontre, c’est ce pressing étouffant qui a réduit Rennes au silence pendant quasiment vingt minutes avec un Doumbia, qui était parti pour offrir sa meilleure prestation sous le maillot brestois.
La double erreur de Lala, si elle ne doit pas devenir trop accablante pour le latéral, il faut toutefois que, le joueur expérimenté qu’il est, se serve de ce gros échec pour offrir une seconde partie de saison d’un autre niveau, car, avant ce match, il a été l’auteur de plusieurs largesses, qui, ont été aussi à l’origine de buts encaissés.
Reste à finir l’année correctement vendredi prochain à Avranches pour aller en 16eme de finale de la Coupe de France, et ça, quand on s’appelle Brest, c’est jamais signé d’avance.












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