Six matchs sans défaite et puis trois victoires consécutives. La rupture est grande entre ces deux périodes du Stade Brestois qui a remis l’intensité et la « force » dans les duels au cœur de son jeu et après des victoires contre Metz et Strasbourg qui ont servi d’antidote, ce succès acquis contre Monaco est celui de la confirmation et de belles promesses.
A la mi-temps de Brest – Metz, le Stade Brestois était barragiste de L1 avec son nul contre les Lorrains cumulé au fait que Lorient menait à Nantes. Trois semaines après, les Brestois, après trois victoires sont à 4 points de Monaco, 9ème de L1 (en attendant les autres matchs de la journée).

La trêve internationale a permis de se dire des chose, de crever certains abcès et comme l’a dit Eric Roy de refaire ces fameux exercices de force. Délaissés la saison passée à cause de la Ligue des Champions et du lourd calendrier qui en découlait, ces exercices permettent d’être plus fort, plus impactant dans les duels et cette recette avait été utilisée lors de la saison qui avait permis à Brest de se qualifier pour la LDC.

Ce manque d’impact avait été particulièrement ressenti car cette année il y avait des joueurs à des niveaux très différents de préparation. Ca va beaucoup mieux de ce côté et le travail porte ses fruits à n’en pas douter vu les prestations de plus en plus abouties qui s’enchaînent.
L’apport de Coudert dans les buts, qui sans être ultra-décisif, a apporté de la stabilité et de la tranquillité alors que Makecki était dans la fébrilité et l’insécurité constante, ce qui impactait aussi sa ligne défensive. Des relances assurées et des sorties maîtrisées, ça parait basique pour un gardien professionnel mais le portier prêté par Monaco était défaillant dans ces domaines. Les retours à un très bon niveau de Lala et Coulibaly avec l’éclosion de Guindo en témoignent.

Doumbia qui, bien qu’il possède encore beaucoup de déchets dans son utilisation du ballon dans les phases de construction, a su se positionner à la retombée des seconds ballons autour d’Ajorque. Son but sur coup-franc contre Metz et celui contre Monaco à la « ramasse » après la parade de Hradecky démontrent cette aptitude et confirment que ce n’est pas seulement une curiosité statistique le fait que sa présence sur le terrain coïncide avec les victoires stadistes.

Un Stade Brestois aussi qui peut compter sur Magnetti, devenu la clé de voute du milieu de terrain. Il a absorbé les départs de PLM et Camara et se pose désormais en patron du milieu de terrain. Il impose sa patte et ce n’est pas un hasard non plus, si la renaissance de Del Castillo dans le jeu se déroule au même moment et si Chardonnet est redevenu le roc des saisons passées. Les Pirates sont de retour, mais surtout les tauliers sont de retour. Et comme les bonnes choses s’accumulent, Le Blé est redevenu chaud bouillant. Toute la soirée de ce vendredi, face à des Monégasques réduits au silence, incite à l’optimisme pour la suite de la saison.











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