A Nice, Brest a été humilié. Une décompression, ça peut se comprendre, une défaite, une gifle, à la rigueur mais un 6-0 c’est difficilement admissible alors qu’il y avait quand même un enjeu, même s’il était tiré par les cheveux. Cette saison aura été belle mais trop souvent ternie de sorties de route difficilement explicables.
Il n’y aura pas de 8ème place pour le Stade Brestois et il n’y aura jamais eu de suspense dans cette rencontre à Nice. Totalement dépassés, les Brestois ont rapidement encaissé l’ouverture du score par Guessand (16e) qui s’est ensuite baladé dans la défense finistérienne pour offrir le deuxième but à Laborde (19e).
C’est ensuite Locko qui, victime d’une première faute, se rend coupable d’un ceinturage grossier sur Clauss. Le penalty est offert à Bouanani qui scelle le match, déjà (26e).
Point de révolte en seconde période. Avec une splendide reprise de volée acrobatique, Laborde s’offre un doublé (76e). Les entrants Moffi (82e), puis Abdi, quel seul Bizot a tenté d’empêcher de marquer (90+4) donnent une ampleur dérangeante au score.
Un relâchement au bout de 48 matchs, ça se comprend aisément mais six buts encaissés c’est difficilement admissible pour une défense qui a cédé 59 fois ! A titre de comparaison lors de la terrible saison 2012/2013 conclue par 20eme place, Brest avait encaissé 62 buts en jouant 4 matchs de plus. Heureusement l’attaque a été efficace (52 buts, la 7eme de L1) pour aller chercher malgré tout, une belle neuvième place.
Avec la 15ème défense de L1, des buts encaissés à la pelle aussi en Ligue des Champions et en Coupe de France, les dirigeants brestois savent quel compartiment de jeu il faudra reconstruire de A à Z. La saison fut historique, il y a eu beaucoup de moments de grande fierté mais, beaucoup de moments très compliqués comme ce soir. Paradoxal.
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