Ils sont de retour et feront leur rentrée musicale le 26 septembre à La Carène. Les quatre membres du groupe de rock brestois La Lucha Libre renfilent leur tunique rouge et blanche, prêts à retrouver la scène et leur public. Entretien.
À l’image du Stade Brestois, La Lucha Libre a aussi fait son mercato mais un mercato musical, évidemment…
Pierre-Yves (batteur) : « Le mercato chez nous a eu lieu l’année dernière, bien avant le 1er septembre (rires) ! On a essayé de faire comme Greg Lorenzi : recruter pas cher mais avec du potentiel. C’est ainsi que Laurent nous a rejoints à la guitare. Et comme dans La Lucha on peut jouer à plusieurs postes, notre ancien guitariste s’est retrouvé… bassiste ! Le nouveau s’est fondu dans l’équipe : fan de foot, supporter du SB29 et, accessoirement, bon musicien. Il remplissait toutes les cases ! »
Quelles sont les nouveautés de cette année concernant La Lucha ?
« Passer à quatre, c’est comme changer de système de jeu : il faut tester, ajuster, trouver les automatismes. On en profite pour aussi ressortir certains titres, en créer de nouveaux… et glisser deux ou trois bêtises dans le lot, ça fait partie de notre ADN (rires). »
On vous connaît notamment pour votre célèbre hymne sanctifiant Bruno Grougi, êtes-vous toujours branchés SB29 ?
« Évidemment, ça ne bouge pas ! Comment pourrait-il en être autrement ? On est brestois et le foot a toujours eu sa place dans nos chansons. Saint Bruno Grougi, au départ, c’était un hommage assez instinctif après une saison toute pourrie en L2 où Bruno avait fait plus que le taf (2013-2014, cela commence à dater !) et finalement, dix ans plus tard, on nous en parle encore ! Et pas que des Brestois, c’est ça aussi qui est drôle. »
La saison passée a été marquée par le titre From the seas to the stars qui mettait en avant l’incroyable campagne européenne avec la première participation du club à la Ligue des Champions. Racontez-nous l’histoire de ce titre, cela s’est fait naturellement ?
« Au départ, on s’était presque interdit de le faire. Et puis, petit à petit, les demandes ont commencé à revenir alors on s’est dit : « et pourquoi pas ? ». Finalement, ça nous a semblé évident car l’idée du clip à Le Blé vide s’est imposée dans la foulée. Comme souvent avec nos clips, les idées de départ bougent, se transforment et partent parfois à la dreuz (rires). L’équipe de com’ du Stade nous a ouvert les portes et tout s’est fait naturellement. Franchement, c’était un vrai kiff de pouvoir déambuler autour de la pelouse, dans les tribunes et jusque dans les vestiaires. »
Revenons-en à la nouvelle saison. Le SB29 a subi un retard à l’allumage, quel regard portez-vous sur le mercato et les premiers matchs ?
« La saison du Stade commence toujours à la mi-septembre, non (rires) ? Sur les départs, ça pique un peu : ça fera bizarre de voir Lees-Melou jouer contre nous avec le PFC, et ce sera pareil avec Camara et Rennes. Bon, avec Bizot, la question risque de moins se poser: ça risque d’être plus compliqué de rencontrer Aston Villa ! Mais globalement, le recrutement donne envie. Ce sont des paris donc on est curieux de voir ce que ça donnera. Et Magnetti est toujours là, donc tout va bien ! »
Quel est votre pronostic pour cette saison ?
« Est-ce qu’on peut tricher et dire ce qui nous plairait (rires) ? Le maintien ! Une 14ème place, on prend sans hésiter. Et une petite revanche sur la saison dernière: dépasser le quart de finale en coupe de France, ce serait chouette ! »
Pour finir, des rendez-vous à annoncer, que ce soit à Francis Le Blé ou sur scène ?
« On vous donne rendez-vous à La Carène le 26 septembre ! Et petite exclu pour Marée Rouge: venez dès le coup d’envoi, on jouera « Saint Bruno Grougi » en deuxième position dans notre set list ! »
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