Perdre à Marseille quand on s’appelle le Stade Brestois est, on peut le dire, dans l’ordre des choses. Depuis deux ans, le SB29 s’était imposé au Vélodrome en souffrant. Cette année, Brest a dominé la rencontre mais cède 2-0 contre le cours du jeu. Maudit football.
Punis les Brestois. Dès la quatrième minute, un coup-franc de Veretout trouve Mbemba au cœur d’une défense bretonne spectatrice. Bizot ne peut rien et l’OM est déjà en tête (4e).
On pouvait croire que les joueurs de Roy allaient subir la tempête et prendre le bouillon après. C’est le contraire qui se passe. Del Castillo distille des caviars devant un Lees-Melou qui règne en maître sur le milieu de terrain. Le 10 brestois parvient à trouver Le Douaron qui fait une tête cadeau pour Pau Lopez. Brest a répondu (15e) puis c’est au tour de Lala de servir Mounié qui lui envoie sa tête juste au dessus de la barre transversale (24e).
Le portier espagnol doit cependant s’employer pour remplacer uune frappe puissante au premier poteau de Camara (28e) puis un tir croisé de Le Douaron (30e).
A quatre minutes de la pause, c’est une frappe croisée et rasante de Lees-Melou qui circule dans la surface phocéenne et termine juste à côté du montant gauche (41e).
Dès la reprise, Brest reprend sa domination et c’est cette fois Clauss, avec l’aide du poteau qui empêche Le Douaron d’égaliser sur un corner de Del Castillo (47e).
Dix minutes après, Locko trouve Mounié et c’est Pau Lopez qui sauve encore les Marseillais (57e).
Peu après l’heure de jeu, Bizot repousse maladroitement un centre de Renan Lodi et c’est Sarr qui est plus prompt que Chardonnet pour récupérer le ballon. Il marque le but du break marseillais contre le cours du jeu (65e).
Le SB29 a pris un gros coup sur la tête et ne s’en relèvera pas et Bizot empêchera un score plus lourd en repoussant les assauts d’Aubameyang (71e) et Guendouzi (90+1, 90+4). En face, une frappe en angle fermée de Pereira Lage ne pèse pas lourd (78e) pour des Finistériens qui ont baissé les bras.
Brest cède 2-0 dans un match qu’il aurait dû remporter. C’est souvent le cas au football mais quand il s’agit d’un déplacement au Vélodrome pour un club du calibre de Brest, les regrets sont encore plus vifs même si le contenu peut inciter à l’optimisme à condition de (re)devenir réaliste.
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