Le Stade Brestois n’y arrive toujours pas. Trop de fautes défensives, pas assez de précision offensive, les joueurs d’Eric Roy ont cédé contre le Paris FC (1-2) et n’ont pris qu’un seul point en quatre rencontres. Inquiétant.
D’entrée, Brest a pourtant paru entreprenant. Le Paris FC était contraint de rester dans ses trente derniers mètres et ne pouvait pas enchaîner plus de deux passes. Il n’y a pourtant pas eu d’énormes occasions mê^me si Baldé a oublié Ajorque (1ere) et Makalou a expédié une volée largement au-dessus (9e).
Sur un pressing mal exécuté, qui peut rappeler ceux effectués la saison passée lors de la première journée face à l’OM. Marchetti peut combiner tranquillement avec Lees-Melou qui lance Lopez par dessus la défense brestoise. Le milieu de terrain n’a pas fait le pressing escompté et les montées de Chardonnet et Lala ouvrent en conséquence la voie pour Lopez. Cela ne devrait pas avoir de conséquence car hors-jeu, mais il est couvert par Diaz et Locko qui mettent en jeu deux autres Parisiens avec le retard à rejoindre la ligne ! Le Capitaine du PFC n’a qu’à servir en retrait Geubbels qui arrive lancé pour conclure (14e).
Le match change alors et c’est désormais Brest qui n’arrive plus à faire deux passes. Il reste alors les coups de pieds arrêtés, et, sur un coup-franc lointain, Chardonnet se jette bien mais Nkambadio réalise la parade (24e). Sur le corner, le portier parisien réalise encore un grand arrêt en repoussant une nouvelle tête de Chardonnet (25e).
Alors que Kebbal a manqué une frappe qui semblait simple face à Coudert (29e) c’est encore Nkambadio qui sort le grand jeu face à Del Castillo qui est retenu grossièrement par le maillot par Marchetti (32e). Le milieu parisien vient d’avoir un carton jaune ne peut échapper au second et être exclu. C’est du moins ce qu’on peut penser mais Del Castillo est sanctionné d’avoir continué son action. Il aurait du se laisser tomber, le second jaune aurait été sorti. C’est donc ce genre de mentalité que l’arbitrage promeut.
La morale n’est pas belle car, alors que Doumbia se fait déménager régulièrement par Lees-Melou. Geubbels est servi et donne en retrait pour… Marchetti qui marque en deux temps après une faute de main de Coudert (34e). De logiquement exclu à buteur, voilà toute la cruauté du football.
Juste avant le repos, Chardonnet se montre encore sur un corner, il coupe la trajectoire parfaitement. Mais là encore, Nkambadio s’impose et ferme son but. Baldé reprend mais c’est repoussé par Mbow sur sa ligne (44e).
Après la pause, le ciel semble enfin s’éclaircir quand Lees-Melou déséquilibre Ajorque qui filait. Annihilation d’une occasion de but manifeste de la part d’un joueur qui n’a pas de chance de récupérer le ballon.
Au Vélodrome, vendredi, pour un Lorientais, ça vaut carton rouge selon la récemment modifiée loi 12 mais pour un Parisien cet après-midi à Le Blé, c’est un jaune. Comprenne qui pourra (51e).
Del Castillo ne tremble pas et prend Nkambadio à contre-pied (53e) mais Brest semble manquer d’inspiration même si Otavio, en difficulté tout le match face à Ajorque, empêche l’attaquant brestois de filer vers le but au prix d’un tirage de maillot grossier. Le rouge est sorti cette fois et Brest va finir à onze contre dix (84e).
Malheureusement, malgré une deuxième période volontaire mais brouillonne de Mboup, Brest n’arrive pas à accélérer à l’image de Dina-Ebimbe, autre recrue qui n’était, elle, visiblement pas apte cet après-midi. Del Castillo tentera un beau-coup-franc un rien trop enroulé (86e) mais le match finit par une nouvelle parade de Nkambadio sur une reprise pure de Chotard (90+5). Ca aide bien un portier décisif même quand on ne mérite pas grand chose comme le Paris FC cet après-midi.
C’est ainsi, Brest s’est encore battu tout seul avec ses trop nombreuses erreurs défensives. C’est trop récurrent et trop pénalisant pour exister en L1. Doumbia et Makalou qui avaient les clés du milieu ont perdu beaucoup de crédit cet après-midi. Le retour de Magnetti sera primordial face à Nice En attendant, il faudra beaucoup travailler.
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