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dimanche 3 novembre 2024
Actu SB29Ligue 1

Brest a manqué d’efficacité et d’équité

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Lille, Paris et Monaco. Un triptyque qui a systématiquement tourné à chaque fois dans le même sens avec un appui très important de la VAR en faveur du club le plus huppé. La répétition de ces décisions interroge pour des Brestois, qui, en plus ont manqué d’efficacité et de réussite en touchant deux fois les montants à Monaco (2-0).

Est-ce que le football va survivre à la VAR ? Les émotions sont désormais souvent en différée après un but. Un report qu’on pourrait encaisser si c’était pour de la justice mais, de plus en plus, la VAR s’illustre par son absence en faveur des petits comme Brest et se révèle omniprésente pour enrayer les faits de jeu enclins à bousculer la hiérarchie. En clair, les actions sifflées contre Brest (ou contre le Havre pour le penalty accordé à Toulouse cet après-midi) le seraient elles contre Paris, Lille ou Monaco ? Malheureusement, nous connaissons tous la réponse à cette question. Trop de conséquences, trop d’ennuis, même inconsciemment, l’arbitre est poussé à « pencher » du même côté.

Comment, dans le fonctionnement de cette VAR, on peut admettre qu’elle puisse annuler un but valable à Le Douaron après un service parfait de Camara suite à un contact anodin entre Lees-Melou et Balogun à 45M du but (13e) ? Et comment peut on admettre que cette même VAR ne puisse pas, règlementairement, annuler le but monégasque qui a été marqué sur un corner qui était en fait un 6M (16e) ? La première décision est une interprétation qui prête à discussion, l’autre un fait indiscutable et c’est la première sur laquelle la VAR est en capacité d’intervenir.

Alors, oui, Bizot et ses défenseurs auraient du être bien plus vigilants sur le corner de Golovine repris par Zakaria. Eric Roy en rit ironiquement sur son banc de touche mais le technicien brestois ne peut se contenir ensuite.

Trois minutes plus tard, Diatta pousse Le Douaron dans le dos sans toucher le ballon, puis finit son action en marchant sur le Brestois qui se tord de douleur. Le penalty semble indiscutable, Eric Wattellier ne l’a pas vu, ce qui est étonnant, mais la VAR devrait l’appeler.

Il ne se passera rien, la VAR trouve que la charge dans le dos de Diatta est licite alors qu’elle avait été intransigeante pour le contact Lees-Melou – Balogun qui avait annulé le but brestois. « Il va même pas la voir, l’enf… » Eric Roy fulmine sur son banc de touche et récolte un jaune au passage.

Dans sa tête, sûrement, le penalty refusé à Satriano à Lille alors qu’on lui écrase la cheville et celui accordé à Kolo Muani la semaine passée face à Brassier dans des conditions similaires. Brest, trois matchs de rang est le perdant des décisions arbitrales contre les gros clubs. Trois fois ou la VAR a totalement chamboulé le sort d’une rencontre. A vous dégouter du sport.

Le match se poursuit dans la confusion, Chardonnet est touché après un contact avec Fofana (22e) et reste de longues minutes sur la touche sans que l’arbitre ne l’autorise à revenir : Monaco en profite avec un centre de Golovine dévié par Akliouche que reprend victorieusement Balogun (25′). Le hors-jeu est tiré par les cheveux mais la VAR le refuse. Pour éviter une escalade ?

Deux minutes plus tard, Lala place un coup-franc au second poteau pour Brassier qui réussit à égaliser de la tête… mais la VAR intervient encore pour annuler un nouveau but brestois (27e) !

La frustration est énorme pour les Finistériens et on le comprend aisément d’autant plus que Le Douaron, qui n’a pas bénéficié du penalty qui s’imposait, doit céder sa place à Camblan, suite au piétinement dont il a été victime sur la faute de Diatta (32e).

La fin du premier acte est digne d’un foot de rue. L’arbitre ne gère absolument plus les débats et la seconde période repart sur une domination bretonne.
Il faut toutefois un superbe sauvetage de Brassier sur un contre de Balogun (55e). Malheureusement, les occasions manquent de percussion, tout le contraire de Golovine qui déclenche une très belle frappe qui trompe Bizot (69e).

Brest ne s’avoue pas pour autant vaincu : sur un corner de Del Castillo, Chardonnet devance Magassa pour décocher une tête qui trompe Köhn mais le poteau sauve l’ASM (71e). Ce n’est pas le jour des Finistériens et cette sensation est confirmée cinq minutes après avec la belle frappe de Lees-Melou que le portier monégasque dévie sur sa barre transversale (77e).

En toute fin de match, Brassier se rend coupable d’un tacle maladroit sur Boadu. Il écope d’un deuxième avertissement et est exclu (90+3) C’est en plus le sixième avertissement pour Brassier qui risque donc de manquer les deux prochaines rencontres. Il ne devrait pas jouer avant de longues semaines, car, avec le report de Brest – Strasbourg, le défenseur ne devrait vraisemblablement pas jouer avant le mois de décembre.

Entre temps, il faudra encaisser la déception d’un nouveau revers où les joueurs d’Eric Roy n’auront presque à rien à se reprocher en dehors d’un manque d’efficacité mais après les décisions arbitrales à sens unique face à Lille, Paris puis Monaco, la frustration est énorme et on comprend les mots de Pierre Lees-Melou à l’issue de la rencontre au micro de Canal+.

Sans dire que Brest dérange, la constance et la répétition des décisions défavorables au Stade Brestois depuis qu’il s’est invité en haut du classement, au moins, posent question.

Ecrit par
Martial Goarnisson

Créateur et rédacteur Marée Rouge

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